A l’espace EDF Bazacle, où l’accueil est très agréable, a lieu une exposition ouverte depuis le 20 novembre 2012 et qui se tiendra jusqu’au 24 février 2013 sur Germaine Chaumel, une photographe auto-didacte qui a immortalisé Toulouse pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle nous a ainsi laissé un témoignage précieux de notre ville et de ses habitants durant cette période et l’exposition permet de découvrir d’intéressantes informations. Germaine Chaumel a également travaillé sur d’autres sujets dont des photographies sont aussi présentées dans l’exposition. Elle a même inventé une « nouvelle façon » de photographier, en réalisant ses clichés comme des « plans cinéma » tel que j’ai pu l’apprendre sur place.

Je ne vous en dis pas plus pour ne pas vous gâcher la surprise. Je vous mets tout de même le lien de la page de l’exposition, présentée sur le site de l’espace EDF Bazacle :

Ainsi que le lien vers les informations pratiques (jours et horaires d’ouverture par exemple !) :

En plus de cette exposition, d’autres, « permanentes » sont proposées. Vous pouvez vous promener dans les coursives dont les murs ne sont pas avares d’informations, apercevoir la salle des machines et même admirer le dôme de La Grave ainsi que la Garonne depuis la terrasse.

Bonne visite et à bientôt !

Lors de la présentation et dans le premier billet du blog, je vous disais que des personnes, des comités de quartiers et des associations œuvraient, certaines et certains depuis des années afin qu’aboutisse le projet de protection des toulousaines. Du fait de leur mobilisation, vous connaissez déjà certainement leurs blogs ou sites, mais si ce n’est pas encore le cas, voici un petit billet pour y remédier. Je mettrai également les liens dans la rubrique éponyme dans la colonne gauche.

            Avant de mettre ici les « adresses », je tenais tout de même à leur demander leur autorisation. Je n’ai pas encore toutes les réponses, je mettrai donc les liens au fur et à mesure. Je ne créerai pas d’article à chaque fois, mais je complèterai celui-ci.

         
            Aujourd’hui, je voudrais vous parler de l’association « Les Petites Toulousaines » créée en 2005 et dirigée par Monsieur Auriol. Le site http://les-petites-toulousaines.com/ permet de trouver beaucoup d’informations, comme par exemple : « A quoi reconnaître une Toulousaine ? ». Dans la partie « Plan du site », vous pouvez découvrir également un « Kit juridique de survie » si vous souhaitez vous battre contre un permis de démolir ou de construire. De nombreux autres articles sont proposés, tous très instructifs et au cours desquels, par exemple, vous aurez le plaisir de rencontrer  des "personnalités" de Toulouse  ou d'en apprendre davantage sur l'histoire de la ville. Vous avez également la possibilité de voir des photographies de toulousaines.

           Je voudrais citer également le bog du comité de quartier de Borderouge, dont le président est Monsieur Seran (qui est également Animateur du Collectif des Comités de Quartiers pour la Défense des Toulousaines) : http://cqborderouge.over-blog.com/ . Monsieur Seran rédige également un second blog sur le patrimoine toulousain dont voici l’adresse : http://patrimoinetoulousain.over-blog.com/ . Vous pourrez y trouver des articles illustrés formidables, par exemple : « Comment reconnaître une Toulousaine ? », « Comment empêcher des destructions » ou « La richesse du patrimoine toulousain ». Vous pourrez alors y découvrir des lieux uniques et malheureusement délaissés par la ville comme la maison et les ateliers Giscard ou le château des Verrières.

         
          Si vous avez un site ou un blog sur les Toulousaines, ou sur Toulouse et son architecture en général et que vous souhaitez que je mette le lien ici, n’hésitez pas à me contacter.

          Je vous souhaite de très agréables visites et de très bonnes lectures !

          A bientôt !

Pas de billet ces temps-ci car je suis toujours en attente de réponses de divers interlocuteurs.

La pétition est toujours ouverte (lien dans divers articles plus bas et dans la colonne de gauche).

L’enquête publique de la mairie sur le PLU se poursuit jusqu’au 17 décembre.

Je vous souhaite une excellente semaine.

A bientôt !

      
      Demain, lundi 5 novembre 2012 commencera l’enquête publique sur le projet de révision du PLU (Plan Local d’Urbanisme) et elle se terminera le lundi 17 décembre 2012 (inclus).

       Vous pouvez donc déposer vos requêtes sur les registres prévus à cet effet (si vous le souhaitez, pensez à demander la protection des toulousaines !). Vous pourrez les déposer à la communauté urbaine de Toulouse Métropole, 6, rue René Leduc à Toulouse. Pour ceux qui voudraient s’y rendre en métro, c’est la station Marengo, Ligne A. Et si vous ne pouvez pas vous déplacer, vous pouvez tout de même faire entendre votre voix en écrivant par courrier postal ou électronique.

Adresse postale complète : le courrier sera à adresser à monsieur le président de la commission d’enquête du PLU Toulouse Métropole, commune de Toulouse, Direction de la Planification et de l’Urbanisme – Service Réglementation Urbaine, 6, rue René Leduc – BP 35821,   31505 Toulouse Cedex 5.

       Vous pouvez vous rendre sur le site de la ville (www.toulouse.fr) ou sur le site de Toulouse Métropole (www.toulouse-metropole.fr) pour consulter le projet de révision. Si vous préférez, vous pouvez aussi le consulter au Capitole, aux mairies annexes de Desblas, Minimes, Bonnefoy, Bellefontaine et Lardenne ainsi qu’à la maison de la citoyenneté Niel.

       N’oubliez pas que vous pouvez toujours signer et parler autour de vous de la pétition sur la protection des toulousaines (article plus bas sur cette page). Je vous remets le lien où vous trouverez également un texte de présentation plus détaillé :

 http://www.petitions24.net/toulousaines__patrimoine_architectural_en_danger

       Je vous souhaite une excellente semaine.

      
       A bientôt !

Protéger les Toulousaines n’est pas un acte impossible ! Plusieurs villes de France ont eu l’intelligence de protéger leur patrimoine architectural traditionnel. Il est inconcevable que Toulouse échoue alors que des villes ont donné l’exemple et montré la faisabilité du projet en le réalisant.

Lors de l’ouverture de ce blog, en présentation, je citais deux phrases de Victor Hugo extraites d’un texte de 1825 intitulé « Guerre aux démolisseurs ! ». En 1832, le même auteur a écrit un second texte portant le même titre qui se conclue sur ces mots :

« Et une loi pour les monuments, une loi pour l’art, une loi pour la nationalité de la France, une loi pour les souvenirs, une loi pour les cathédrales, une loi pour les plus grands produits de l’intelligence humaine, une loi pour l’œuvre collective de nos pères, une loi pour l’histoire, une loi pour l’irréparable qu’on détruit, une loi pour ce qu’une nation a de plus sacré après l’avenir, une loi pour le passé, cette loi juste, bonne, excellente, sainte, utile, nécessaire, indispensable, urgente, on n’a pas le temps, on ne la fera pas ! Risible ! risible ! risible ! »

Au XXIe siècle, on doit toujours se battre pour protéger les monuments qui en valent la peine et qui pour se défendre, ne peuvent que présenter à nos yeux leurs atours indéniables et nous faire ressentir leur pouvoir quel qu’il soit : pouvoir d’émerveillement, de séduction, d’admiration… . Ils n’ont bien souvent, pour se protéger, que leur beauté, leur charme et l’histoire sur laquelle ils sont bâtis. Ce qui devrait, normalement, être bien plus que suffisant pour prendre leur parti. Mais comme ce n’est pas encore le cas à Toulouse, il faut se battre. Ce n’est même plus risible, c’est triste. C’est triste à pleurer puisqu’ aujourd’hui des lois existent pour protéger les monuments et qu’elles ne sont pas appliquées !

Il est urgent de mettre en place et de rendre effective la protection des Toulousaines (les maisons traditionnelles de Toulouse). En effet, nombre de ces charmantes maisons individuelles ont aujourd’hui disparu. Or, elles font parties du paysage de la ville, elles sont une composante de son identité. Et l’un des matériaux qui compose les murs (le brique) a même permis, de par sa couleur, de donner le surnom – toujours en vigueur actuellement - de « Ville Rose » à Toulouse.

Nous avons la chance qu’il existe des associations qui s’occupent de la défense de ce patrimoine architectural (j’en parlerai dans un prochain article, si j’ai l’autorisation des responsables de citer les noms ici).

Si la question de la protection des Toulousaines vous interpelle et si vous souhaitez apporter votre soutien, vous pouvez signer la pétition suivante :

 www.petitions24.net/toulousaines__patrimoine_architectural_en_danger

(Vous pouvez y accéder directement en cliquant sur le lien).

                Je retranscris ici le texte de présentation de la pétition :

Toulousaines : Patrimoine architectural en danger !

Les Toulousaines sont les maisons traditionnelles de Toulouse et font donc partie de l’identité de la ville. Un des matériaux de construction – la brique de terre cuite – a même permis de donner le surnom de « Ville Rose » à Toulouse.

Les Toulousaines ont une architecture caractéristique. À l’origine, elles n’ont pas d’étage. Par la suite, certaines ont parfois été surélevées afin d’y ajouter un niveau. En outre, elles possèdent une cave et un grenier sous les combles. Les matériaux de construction utilisés sont la brique et les galets de Garonne pour les murs et les tuiles pour le toit. Différentes caractéristiques architecturales ou d’ornementations apparaissent sur la façade. Nous pouvons observer par exemple : le toit à deux pentes avec le faîte parallèle à la façade, la petite corniche qui marque le galetas, la grande corniche - parfois ornée de céramique - au niveau du toit surmontée d’une antéfixe (véritable dentelle de terre cuite), les oculi décorés également en terre cuite placés au dessus des fenêtres et de la porte.

Ces charmantes maisons sont aussi dotées d’un jardin à l’arrière et souvent d’un puits. Les jardins, outre leur aspect ornemental ravissant, concourent également à apporter un peu d’oxygène dans une ville qui se densifie.

Les Toulousaines possèdent un charme et une beauté indéniables. Malheureusement, l’urbanisation les menace. Nombre d’entre elles ont déjà été détruites, d’autres, menacées, le seront prochainement.

Si vous souhaitez que Toulouse garde son identité architecturale et éviter ainsi qu’elle ne devienne une ville sans âme, bétonnée à outrance, dépossédée du bel héritage architectural que les Toulousains avant nous ont bâti et dont ils nous ont confié la garde, je vous invite à signer la présente pétition.

               Vous pouvez signer que vous soyez des habitantes / des habitants de Toulouse, que vous l’ayez été, que vous prévoyez de l’être ou que vous habitiez une autre ville de France ou d’ailleurs et que le sort des maisons traditionnelles vous intéresse.

               N’hésitez pas à en parler autour de vous et à faire suivre le lien de la pétition.

               A bientôt !